Un beau moment passé au congrès des maires de France autour de François Bayrou.

 Sa présence a été remarquée dans cette foule nombreuse et nous étions fiers de l’accompagner et d’entendre l’affirmation redite de son indépendance.

« Et l’on voit bien aussi ici combien la question de l’indépendance est précieuse car quand vous dépendez d’accords électoraux, vous ne pouvez pas exprimer votre vision et vous êtes obligés de négocier ce que vous pensez pour la présidentielle.
Alors vous abandonnez l’essentiel qui est la cohérence, la ligne, la solidité »

Les élus locaux du Mouvement Démocrate sont nombreux sur le territoire et spécialement dans notre département. Ils représentent une force vive sur laquelle le candidat à l’élection présidentielle François Bayrou pourra s’appuyer. C’est à un pacte de confiance et de reconnaissance qu’il faut faire appel.

A tous, il a dit comprendre leurs inquiétudes « de ne pas être suffisamment reconnus dans leurs fonctions et responsabilités, d’avoir l’impression d’être surchargés de tâches et d’avoir des moyens de plus en plus faibles pour les assumer ».

En référence à la réforme territoriale, il dit que les évolutions doivent être considérées à partir de la demande des élus, en évitant les passages en force.

Chantal Brault
Présidente du Mouvement Démocrate des Hauts-de-Seine

François Bayrou a reçu les élus du Modem au salon des Maires.

Chaque année il y a abondance d'élus porte de Versailles. Des dizaines de cars venus des quatre coins de France se garent dans le quartier. Embouteillage garanti.
Mais c'est le lieu de rencontres des communes de France. L'occasion d'échanger soucis et expériences pour ceux qui sont en première ligne des problèmes, et aujourd'hui plus qu'hier, crise oblige.
C'est dire si la rencontre entre François Bayrou et les quelques centaines d'élus du Modem était cette année importante, présidentielles oblige.
Caractérisant ce qui à ses yeux doit être la relation entre l'Etat et les élus, entre un Président et les collectivités, François Bayrou à pointé deux priorités :
– le respect des élus.
– un pacte de long terme.

L'Etat doit respecter ses élus.

Car ils sont souvent ignorés par le pouvoir central, leur fonction et leurs responsabilités méconnues, alors que la crise, qui les met à l'avant poste des inquiétudes et des problèmes, retentit sur la vie des collectivités et des populations. Leur impression est que l'Etat n'a pas de vision stable et de long terme. Que ses représentants n'écoutent plus les demandes et les besoins des territoires. Il vaut mieux éviter de passer en force souligne François Bayrou, devant un parterre qui a été confronté à une réforme imposée sans concertation réelle. Une réforme qui veut créer de grandes structures, "née de la croyance que big is beautiful", alors que plus on éloigne les décisions du citoyen, plus ça coute cher. Il faut donc chercher l'équilibre. On a besoin d'un pays équilibré, et les communes doivent jouer un rôle essentiel dans celui ci.

Un pacte de long terme.

François Bayrou a ensuite souligné qu'on a besoin d'un pacte de longue durée, entre l'Etat et les collectivités. Car dans la situation de la France, il ne sera plus possible de compter sur les facilités d'avant crise. Ni le futur Président, ni les élus, n'échapperont à l'obligation que l'Etat, que les collectivités, fassent des économies. Et ces économies ne doivent pas être prises de façon instable. Il faut de la lisibilité.
C'est pourquoi il faudra, en 2012, un pacte pour 5 ans. Savoir programmer les investissements, recalibrer l'action locale. On peut imaginer que la région puisse être une fédération de départements, dit le président du Modem, à condition que les collectivités locales ne soient pas ressenties comme désincarnées.

Réponses aux élus. Produire. Instruire. Construire.

Puis la salle a eu la parole et posé des questions.
Cela a permis à François Bayrou de préciser sa pensée, de revenir sur ce qui sera l'expression forte de sa future campagne. Les trois points d'ancrage du projet qu'il propose : Produire, instruire, reconstruire.
« Dans cette crise où nous nous enfonçons chaque jour davantage, on a besoin de dirigeants avec une vision assez forte pour donner des repaires. On n'a pas besoin des micmacs entre partis, on ne s'en tirera pas dans une opposition bloc contre bloc. On a besoin d'une majorité nouvelle, conduite par un homme libre. Heureusement que cette vision, je l'ai eu en 2007. Cet esprit de liberté, de n'être pas lié, je l'ai eu. Ce choix de l'indépendance je l'ai fait. Pour mener la seule politique possible de sortie de crise. Proposer de construire l'union nationale. »

Bernard LEON

 

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